Revue de presse

Presse du mercredi 25 juin 2025, Le monde

Une étude suédoise de grande ampleur, publiée le 10 juin 2025 dans la revue JAMA Pediatrics, montre que les enfants ayant souffert de graves pathologies au cours du premier mois de leur vie – telles que certaines infections, des problèmes respiratoires ou des atteintes neurologiques – présentent un risque multiplié par près de six de mourir durant l’enfance et jusqu’à l’âge adulte, par rapport aux enfants n’ayant pas connu de tels troubles. Cette analyse, menée sur 2,1 millions d’enfants nés en Suède entre 2002 et 2021, révèle que le taux de mortalité entre 28 jours et 21 ans est de 1,81 décès pour 1 000 personnes-années chez les enfants ayant eu une morbidité néonatale sévère, contre 0,13 pour 1 000 chez les autres

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Vagues de chaleur : pourquoi les femmes enceintes sont particulièrement à risque de complications

Les fortes chaleurs ne sont pas seulement inconfortables pour les femmes enceintes, elles peuvent représenter un danger aussi bien pour leur santé que pour celle du fœtus. Déshydratation, malaise, risque augmenté d’hypertension, mais aussi accouchement prématuré ou bébé de faible poids à la naissance… Depuis 2023, les études se multiplient pour explorer les différentes conséquences d’une exposition à des températures élevées au cours de la grossesse.

Les experts appellent à la prudence, alors que la France fait face à sa première vague de chaleur de l’été. « Cette vague de chaleur intervient en début de saison. Donc, les mécanismes d’adaptation n’ont pas eu le temps de se mettre en place », prévient Johanna Lepeule, chercheuse épidémiologiste en santé environnementale à l’Inserm. Comme les personnes âgées, les femmes enceintes sont ainsi invitées à boire beaucoup, à ne pas s’exposer à la chaleur aux heures les plus chaudes de la journée et à limiter les efforts

Cinq sociétés savantes recommandent de ne pas exposer les enfants aux écrans avant 6 ans.

Cinq sociétés savantes préconisent de ne pas exposer les enfants aux écrans avant l’âge de 6 ans, contre 3 ans jusqu’à présent, sur la base des données scientifiques récentes montant un risque d’altération durable des capacités intellectuelles, dans un texte publié lundi 28 avril 2025.

Intitulé « Les activités sur écrans ne conviennent pas aux enfants de moins de 6 ans: elles altèrent durablement leurs capacités intellectuelles », ce document est signé par les sociétés françaises de pédiatrie (SFP), d’ophtalmologie (SFO), de santé publique (SFSP), de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent (SFPEA) et de la Société francophone de santé et environnement (SFSE).

Elles reprennent des recommandations du rapport de Servane Mouton et Amine Benyamina remis en avril 2024 au président de la République et, depuis, estiment qu’en 2025, le doute n’est plus permis et les très nombreuses publications scientifiques internationales sont là pour nous le rappeler. Ni la technologie de l’écran ni ses contenus, y compris ceux prétendument ‘éducatifs’ ne sont adaptés à un petit cerveau en développement ».

L’exposition régulière, répétée, même brève, aux écrans avant l’école primaire a des effets négatifs sur le développement socio-relationnel, affectif, intellectuel et neurologique, et sur la santé somatique, favorisant des retards de langage, troubles de l’attention, de la mémorisation, du sommeil, agitation motrice, myopie…

Pour ces sociétés savantes, le message Pas d’écran avant 3 ans est « clairement insuffisant et doit être actualisé à la lumière des connaissances récentes ». Les recommandations doivent être étendues sans ambiguïté possible: pas d’écran avant 6 ans« , que ce soit à la maison ou à l’école.

Ce message doit être diffusé et expliqué « sans attendre, par tous les moyens possibles » aux parents, aux familles, à tous les professionnels de santé et de d’éducation, insistent les sociétés savantes, appelant l’État à conduire des campagnes d’information et de sensibilisation du grand public et à former les professionnels.